Nous rentrons au Portugal en passant par le Pont International de la Guadiana.
Le pont international sur le Guadiana est un pont à haubans, à deux pylônes symétriques, qui relie l’Espagne et le Portugal et qui fut inauguré en 1991. Il traverse le fleuve Guadiana et relie ainsi l’autoroute portugaise A 22 à l’autoroute espagnole A-49 en direction de Séville. Le revêtement de l’autoroute A-49 en Espagne est dans un état lamentable et malheureusement ne s’arrange pas en entrant au Portugal. Nous quittons rapidement cette autoroute pour prendre la N-125 qui longe la côte sud du Portugal et qui va nous mener vers notre première destination au Portugal.
Tavira
Tavira est une commune portugaise du district de Faro dans la région Sotavento de l’Algarve. Elle est traversée par la rivière Gilão. C’est une ville moyenne qui compte environ 15 000 habitants et qui a gardé son charme.
Nous séjournons 2 nuits sur une aire (mi-camping) sur les hauteurs de la ville au milieu des oliviers et des caroubiers.
Le centre de Tavira est situé à 6 kilomètres, nous choisissons de prendre les vélos pour visiter la ville.
Nous commençons par la découverte des restes du château situés sur les hauteurs de la ville. C’est sur les murs que l’on a la meilleure vue et que l’on découvre le charme oriental de cette ville. On y aperçoit les maisons blanchies à la chaux et leurs toits en « ciseaux » ou en croupe. Autre particularité architecturale : les portes en treillis en bois tressé qui protègent les maisons, laissant entrer l’air et le son, patrimoine des Arabes qui habitaient la région.
Entre les murs restants du château, on flâne dans le Jardin du Coreto. Dans ce petit jardin de 340m2, on y admire une végétation diversifiée, parmi les palmiers, les peupliers blancs, agapanthes, jasmins, dahlias, lauriers roses, entre autres.
En dessous du château, se trouve le quartier le plus animé de la ville avec de nombreuses terrasses de restaurants et petits commerces. Pas très loin de la place, se trouve le pont le plus ancien de la ville, qui serait d’origine romaine.
Tavira est une agréable petite ville où on prend plaisir à déambuler.
Faro
Capitale de l’Algarve depuis 1756, Faro est aussi la porte d’entrée pour ceux qui arrivent en avion.
Ce qui nous a inciter à faire une pose à Faro, c’est la Ria Formosa. Classé Parc Naturel, ce système lagunaire possède une vaste zone de marais, canaux et îlots où l’on peut observer différentes espèces d’oiseaux migrateurs. Sur la longue bande de sable qui sépare l’estuaire de la mer, il y a des plages tranquilles de sable fin.
Nous nous posons sur une aire de CC située en périphérie de la ville pas très loin de la zone lagunaire.
Nous prenons les vélos pour nous rendre sur la grande ile (Ilha de Faro). Sur cette bande de sable, on y trouve des petites maisons, dont certaines sont charmantes. Les grandes plages de sable fin nous rappellent un peu la Vendée.
Le lendemain, nous prenons le bus pour nous rendre dans le centre-ville de Faro.
La gare routière est située près de la marina, elle-même, proche du centre.
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Nous déambulons dans les rues de Faro. Notre ressenti est mitigé. Nous avons un peu de mal à trouver du charme à cette ville, que ce soit dans le centre ancien ou la partie plus récente. On y trouve bien quelques belles demeures et monuments qui laisse deviner un riche passé. Mais c’est l’image d’une ville en travaux avec beaucoup de tags sur les murs, des maisons délabrées, qui colle à nos chaussures . Les rues commerçantes, comme dans n’importe quelle ville en Europe, n’apportent pas plus de charme a cette ville.
La Praia da Falesia
Praia da Falesia a été considérée à maintes reprises comme étant l’une des plus belles plages du monde.
C’est proche de Olhos de Agua, qu’on découvre les hautes et magnifiques falaises rouges. Nous trouvons une aire de CC à proximité des falaises. C’est un lieu photogénique qu’offrent les falaises et le ciel avec une palette d’oranges, de blancs, de rouges et de bleu.
Au sommet des falaises, on retrouve des pins verts, des fleurs roses d’épinevette, et à aux pieds des lys de sable blanc. Ce décor est magnifique, malheureusement le temps gris et pluvieux gâche un peu la carte postale, mais nous saurons profiter de belles éclaircies pour nous promener dans ce magnifique et naturel décor.
Benagil
Benagil est un petit village de pêcheurs situé sur la côte sud de l’Algarve, qui a acquis une renommée, ces dernières années, grâce à son incroyable grotte marine.
Le stationnement pour les camping-cars est problématique sur ce site. Aucun hébergement (camping ou aire) n’est prévu dans les parages de Benagil. Nous stationnons sur le seul parking, ou plutôt terrain vague, où les camping-caristes sont encore autorisés. Celui-ci est situé à presque 2 kilomètres du port.
La veille, nous avons réservé les billets pour faire une excursion en bateau de 1H 30mm. Le matin, le temps est gris et la météo annonce un après-midi ensoleillé. Quelques heures avant le départ prévu, nous recevons un message nous avertissant, qu’au vu des conditions météo, la sortie ne sera que d’une ½ h. Vers 14h, les nuages ont laissé la place à un ciel ensoleillé. L’atlantique nous semble tout de même un peu houleuse. La sortie, sur cette mer tout de même un peu déchainée, nous semble effectivement suffisamment longue, compte tenu de l’impression de se trouver dans une lessiveuse. L’embarcation peut accueillir une quinzaine de personnes. Le jeune marin pilote son bateau avec dextérité mais ne ménage pas les passagers. Tout en commentant la visite, il vire de tous bords, accélère, coupe le moteur, et laisse peu de temps pour poser le regard sur le décor des grottes et rochers. Les fortes vagues qui viennent se fracasser sur la côte ne permet pas au petit bateau de s’approcher des falaises et des grottes. Le pilote commente, comme sur tous les sites où l’on trouve de la roche, là une tête de singe, là un éléphant… et même avec humour pour les Français, la tête de… Sarkozy.
Pour ma part, les conditions ne sont pas réunies pour capter le coté photogénique du site et j’en garderai une petite frustration. Après ce petit tour en mer, nous remontons sur le haut des falaises parcourir les 4 kms de sentiers dont il ne faut pas trop s’écarter. Les abords parfois vertigineux ne sont pas toujours protégés. Ses falaises sont en perpétuelle évolution, l’érosion due aux intempéries et à l’action de la mer peut être de quelques millimètres à 2 mètres par an.
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Pour le photographe et vidéaste qui veut saisir les beautés du site à partir de l’océan, il faudra :
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Silves
Silves a été initialement habitée par des peuples indo-européens comme les Celtes. Plus tard devient une base de commerce phénicienne et en grandissant la ville romaine de Silbis. Elle est ensuite la capitale du petit royaume musulman d’Algarve, avec au XIIe siècle un château, un port, des chantiers navals et un commerce bien établi avec les ports de Méditerranée et d’Afrique. C’était aussi à l’époque, un foyer culturel et artistique important lié à l’Andalousie et à l’Afrique du Nord et connu pour ses poètes et ses sages. Elle a été reconquise par Sanche Ier de Portugal et les croisés venant de l’Angleterre. Cette reconquête a duré trois mois en 1189, puis la ville fut reprise en 1191 par les Almohades, et finalement définitivement rattachée au Portugal avec l’Algarve en 1242, sous l’action de Dom Paio Peres Correia au service de Ferdinand III de Castille (Source Wikipédia).
Il est facile de séjourner avec un camping-car dans cette ville qui compte 3 aires à proximité du centre. Pour une visite dans la journée, des parkings sont accessibles aux CC.
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Cette ville est agréable, animée et paisible à la fois. Des aménagements le long du fleuve Arade, invitent à flâner et à découvrir la ville et ses ruelles. Le samedi, nous profitons d’un petit marché pour acheter quelques produits locaux. Un petit producteur est venu sur l’aire de CC, pour vendre ces oranges, citrons et avocats. Il nous a rempli 2 grandes poches pour 10€.
Nous visitons le musée archéologique de Silves et le château du Xe siècle dont il reste des remparts restaurés, des tours, des citernes et les restes de maisons Palatines.
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Silves sera notre dernier point de chute sur cette côte sud du Portugal. Nous souhaitons échapper un peu au flux touristique et aux transhumances des nordiques sur les campings et aires.