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De la côte Vermeille à la Costa Brava – Ep 4

Sant Feliu de Guíxols

Après ces trois jours passés à Palamos, nous continuons notre descente sur la côte. La prochaine étape sera Sant Feliu de Guixols. Nous stationnons sur une aire de camping-cars pour visiter ce petit coin de la Costa Brava.

Sant Feliu de Guíxols est une ville de l’Empordà, située au milieu de la Costa Brava qui est entourée d’un paysage plein de contrastes. La côte est caractérisée par ses montagnes verdoyantes et ses falaises qui arrivent aux petites criques.

La ville, qui était un ancien village de pêcheurs, conserve un important patrimoine historique. Le monastère et la Porta Ferrada, sa partie la plus ancienne, en sont les principaux représentants. Sa plage conduit au nord vers le port et au chemin de ronde qui conduit à la plage de Sant Pol. Cette station balnéaire offre aussi tous les choix de sports possibles dont un aménagement de via ferrata.

Nous prenons les vélos pour nous rendre au centre-ville et au port. Nous les laisserons sur celui-ci pour réaliser la randonnée de 2,5 kms sur le chemin de ronde uniquement piétons. Ce chemin côtier nécessite de monter et descendre de nombreuses marches, de marcher sur un sentier au travers des racines des pins et parfois caillouteux ou sablonneux. Tout au long de ce parcours, la vue est splendide, tantôt à plus de 100 mètres de hauteur, d’autres fois au pied d’une crique. Partout où nos yeux portent on y ressent toute la majesté sauvage de cette côte.

Arrivés à la plage de Sant Pol, il est enfin venu le moment de se réconforter avec une bonne glace… bien méritée. Après une petite trempette (des pieds) dans la mer encore bien fraiche au mois de mai, il est temps de faire le chemin de retour. Nous terminons notre randonnée en passant par le centre-ville commerçant qui est bien agréable avec ses rues aménagées et piétonnes.

Un repos, pourtant bien mérité, sera perturbé en pleine nuit par un automobiliste puéril et amoureux des glissades, freinages et démarrages en trombe tout près de notre parking.

Le calme revenu, nous poursuivons notre nuit réparatrice.

Tossa de mar

Le lendemain, nous poursuivons notre périple par la magnifique route JI682, comprenant de très, très… nombreux virages et longeant la côte entre les falaises des montagnes qui tombent dans la Méditerranée. Cette route est fortement appréciée par les cyclistes sportifs ce qui nécessite d’être vigilant. Il serait préférable, pour profiter des possibilités de stationnement et apprécier des points de vue, de prendre cet axe dans le sens sud vers le nord. Dommage pour nous, l’arrêt est quasiment impossible.

Cette route nous mène à Tossa de Mar. Tossa de Mar est une autre station balnéaire de la Costa Brava célèbre pour ses maisons blanches et ses nombreuses plages comme la plage Gran, la plage El Codolar et la plage de Mar Menuda. C’est l’un des quelques villages maritimes où la forêt arrive encore jusqu’à la mer. Il est divisé en deux parties différentes : la vieille ville (Vila Vella) aussi appelée Ville Haute, aux murailles médiévales célèbres et la ville basse dont la superficie est plus importante et qui est plus urbanisée, plus moderne.

C’est la ville haute qui a incontestablement le plus de charme à nos yeux avec ses petites rues qui mènent au phare. Au pied se trouve les petites rues commerçantes avec ses nombreux restaurants et bars à Tapas. Malheureusement, comme souvent dans les stations balnéaires de la Costa Brava, des immeubles disgracieux gâchent un peu la carte postale.

Depuis notre départ ce sera la première journée de pluie que nous rencontrons. Nous passerons la nuit sur un grand parking au-dessus de la ville en attendant de reprendre le lendemain la route côtière. La pluie reprend en soirée et nous accompagnera dans notre sommeil jusqu’au petit matin.

Canet de Mar

Le lendemain nous continuons la route par la JI682 qui serpente le long de la côte. En dessous de Blanes le décor change, la côte est de moins en moins découpée et bordée par des plages de sable. Cette partie sud de la Costa Brava a beaucoup moins de charme à nos yeux. Nous ne n’y attarderons pas, notre prochain objectif est la visite de Barcelone.

Nous cherchons donc un point de chute pour nous poser et laisser le camping-car, pour une journée, dans un lieu plus sécurisé. Nous choisissons le camping Globo Rojo à Canet de Mar. Ce camping possède un arrêt de bus juste en face de l’entrée qui permet d’aller à Barcelone. Nous nous apercevons, après nous être installé que le choix de ce camping n’est certainement pas le plus judicieux. Les horaires sont très limités, un bus le matin et le soir. Une voie routière ainsi qu’une ligne ferroviaire passe entre le camping et la plage. De plus, ce camping est situé dans une zone qui présente peu d’intérêt. La ville de Canet n’est pas très attirante, loin de l’attrait des stations balnéaires ou petits villages que l’on trouve plus au nord de la Costa Brava.

Barcelone

Ouverte sur la mer Méditerranée et célèbre pour Gaudí et son architecture moderniste, Barcelone est l’une des capitales européennes les plus « trendy ». Barcelone, la capitale cosmopolite de la région espagnole de Catalogne, est réputée pour son art et son architecture. Elle attire de nombreux visiteurs pour ses monuments incontournables, comme la Sagrada Familia, le Park Güell, la Casa Batlló ou la Pedrera.

Nous prenons le seul bus de 10h15 devant le camping qui nous conduit à Barcelone. À la suite d’un problème dont nous n’avons pas trop compris les raisons, nous changeons de bus à mi-chemin. Nous descendons à un arrêt près de la Sagrada Familia sans vraiment repérer le nom de cette rue.

La Sagrada Família, (en français : « temple expiatoire de la Sainte Famille ») est une basilique de Barcelone dont la construction a commencé en 1882.C’est l’un des exemples les plus connus du modernisme catalan et un monument emblématique de la ville. Œuvre inachevée de l’architecte Antoni Gaudí, la Sagrada Família est située dans le quartier du même nom (district de l’Eixample). Selon les données de l’année 2004, la Sagrada Família est le monument le plus visité d’Espagne, dépassant l’Alhambra de Grenade et le musée du Prado à Madrid2 : en 2012, elle a attiré plus de 3,2 millions de visiteurs. La partie du monument réalisée du vivant d’Antoni Gaudí, la crypte et la façade de la Nativité, a été déclarée patrimoine de l’humanité par l’Unesco en 2005.

Nous arrivons au temple, une foule de badauds se presse sur les trottoirs et aux entrées. Il est difficile de prendre des photos pour avoir une vue d’ensemble du monument. Nous comprenons tout de suite qu’il est indispensable de réserver des billets pour avoir une chance de visiter l’intérieur. Avant de continuer notre découverte de la ville, nous nous restaurons dans un des nombreux fast-food du quartier (hé oui, une petite entorse).

Après avoir fait le tour de la Sagrada Familia, nous nous dirigeons vers la Pedrera.

La Casa Milà surnommée ironiquement « La Pedrera » (« la carrière de pierre »), est un édifice de Barcelone, érigé entre 1906 et 1910 par l’architecte catalan Antoni Gaudí. La Casa Milà, conçue comme un hôtel particulier, est classée comme œuvre monumentale du modernisme catalan de la première décennie du XXe siècle, dont Gaudí était le chef de file.

Nous prenons le Passeig de Gracia long d’environ 1,6 km. Le Passeig de Gràcia (en catalan : promenade de Gràcia) est une avenue reliant la place de Catalogne au quartier de Gràcia et elle est l’une des plus grandes artères de la ville moderne. L’avenue est bordée par de nombreux édifices (casa Batllo, casa Amatller…) parmi les plus notables de Barcelone, beaucoup étant dans le style du modernisme catalan. Cette avenue pourrait être comparée à l’avenue des Champs Élysées avec ses nombreuses boutiques de luxe.

Cette avenue nous mène à la Plaza Catalunya. La place de Catalogne est une des principales places de Barcelone. D’une superficie d’environ 5 hectares, elle relie la vieille ville (Ciutat Vella) de Barcelone au quartier l’Eixample.

Nous décidons de repérer l’arrêt de bus pour le retour en fin d’après-midi. L’opération s’est avérée très compliquée compte tenu du manque d’informations que nous avions et de celles qui sont fournies aux différents arrêts. L’office de tourisme ne sera pas d’un grand secours pour nous diriger. Après avoir enfin trouvé l’arrêt*, nous continuons notre visite vers la ville antique, ses petites rues étroites, la cathédrale, l’église (Església del Pi).

Barcelone est une très grande ville, une journée à arpenter ses rues ne nous a offert qu’un aperçu.

La visite de Barcelone peut s’avérer très couteuse. Le coût des entrées aux monuments, musées ou même le bus touristique est élevé (autour de 30€ chacun et par personne). La réservation des billets est quasi obligatoire plusieurs jours ou semaines à l’avance. En bref, la visite de Barcelone se planifie.

Nous rentrons au camping vers 18h30 bien fatigués de cette journée mais avec l’envie d’y revenir.  Nous organiserons alors ce séjour autrement pour mieux découvrir tout le potentiel qu’offre cette ville.

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