Bilbao est la dernière destination de ce road trip 2022 dans le nord de l’Espagne.
Nous choisissons de séjourner sur l’aire de camping-cars de Bilboa. A cette saison, nous ne rencontrons pas de problèmes pour y trouver une place contrairement à d’autres périodes de l’année où il peut être judicieux de réserver sa place.
Nous choisissons de nous poser sur l’aire de CC : d’une part pour une question de sécurité, Bilbao jouissant d’une mauvaise réputation et d’une autre part pour la proximité de l’arrêt de bus permettant de se rendre dans le centre.
L’aire est située sur les hauteurs de la ville et nous aurons la chance d’avoir un emplacement qui nous offre une vue spectaculaire sur la ville, surtout à la tombée de la nuit.
Nous prenons le bus n°58 pour nous rendre dans le centre-ville. Bien que le centre ne soit visiblement pas loin, il faut compter une bonne demi-heure car cette ligne fait quelques détours dans des quartiers. Nous descendons à proximité du vieux quartier de Bilbao.
 |
Bilbao est une ville du Nord de l’Espagne d’environ 350 000 habitants (950 000 habitants dans l’agglomération), capitale de la province de Biscaye et de la comarque du Grand Bilbao.
C’est la ville la plus importante de la communauté autonome du Pays basque et du Nord de la péninsule Ibérique. C’est la dixième agglomération de l’Espagne et l’un de ses principaux centres économiques. Elle est située dans l’estuaire du fleuve Nervion. Depuis la construction du musée Guggenheim original en 1997, Bilbao a profondément changé. La ville, qui ne cesse de surprendre avec ses constructions futuristes conçues par de prestigieux architectes, est devenue une véritable référence mondiale en matière de modernité. Bilbao se caractérise par un mariage entre modernité et tradition. |
Dans la vieille ville, nous nous baladons dans les charmantes rues étroites, chargées de 700 ans d’histoire. Celles-ci sont très animées en cette période de vacances. En ce début d’après-midi, les gens sont attablés aux bars ou comptoirs à consommer des pintxos (portion de nourriture servie sur une tranche de pain). Dans ces rues, on y trouve aussi de nombreux petits commerces.
Le plaisir est un peu gâché par les trop nombreux vendeurs à la sauvette pour touristes qui s’étalent sur les trottoirs avec leurs produits chinois. Bilbao est la ville la plus cosmopolite de la région.
Nous ne nous attardons pas dans les vieux quartiers et allons vers les berges du Nervion jusqu’au musée Guggenheim. Les berges ont été rénovées après le déclin, dans les années 80, des industries de sidérurgie, construction navale… qui se sont déplacées en partie en périphérie.
Ce quartier de la cité « noire » est rénové avec une audacieuse qualité architecturale. Les plus grandes signatures mondiales viennent apporter leur patte :
- celle du musée Guggenheim dessiné par Frank Gehry,
- le Le Zubizuri (pont blanc) de Santiago Calatrava,
- le Palacio Euskalduna, des architectes Federico Soriano et Dolores Palacios, en 1999 à l’emplacement des anciens chantiers navals Euskalduna,
- la tour Iberdrola, gratte-ciel de César Pelli qui est le siège de la compagnie d’électricité Iberdrola.
- Les transports ne sont pas oubliés avec le tramway (Euskotren) en 2002, le métro, le train et l’aéroport qui font de Bilbao une ville moderne et facile d’accès.
En fin d’après-midi, nous prenons le chemin de retour vers la ligne de bus et traversons les quartiers aux immeubles cossus. Près du Parc Doña Casilda Iturrizar, on découvre quelques palais, hôtels et monuments à l’architecture très riche.
En soirée, une fois la nuit tombée, de notre balcon sur la ville, nous profiterons de la vue sur le « Bilbao by night ».
Nous avons découvert une ville surprenante par sa diversité architecturale et culturelle qui nécessiterait d’y séjourner plus longtemps ou d’y revenir.