La Costa Brava est pour nous une belle découverte. Environ un tiers de la surface de la Costa Brava et des Pyrénées de Gérone est composé d’espaces naturels protégés. La côte de la Costa Brava, étant donné sa configuration géologique (les massifs des Pyrénées tombent dans la méditerranée), n’est pas trop bétonnée si on la compare à la côte d’Azur.
La Costa Brava, c’est aussi huit parcs naturels allant des sommets enneigés des montagnes, en passant par les plages et les criques séduisantes de la Méditerranée. On y découvre : des villages de pêcheurs, des hameaux de haute montagne, des monastères et des églises de style roman. Des vestiges des peuples ibères, des ruines gréco-romaines, des quartiers juifs et des forteresses médiévales… Nous avons découvert quelques villages à l’intérieur du pays Catalan qui ont beaucoup de charme. Et comme nous voyageons doucement, il en reste d’autres à visiter.
La catalogne est très bien dotée en aménagements sportifs et pour la détente. Les villes ont presque toutes des jardins ou parcs où on y trouve des jeux pour les enfants ou des aménagements de parcours de santé. De nombreuses pistes de vélos bordent les routes et on en trouve même parfois en montagne. Le weekend est souvent l’occasion pour les Espagnols d’enfourcher les vélos, en groupes ou en couples, pour monter dans les cols des Pyrénées. Attention, il faut être prudent quand on circule sur ces routes sinueuses.
Les routes de la catalogne sont en général très bonnes. Beaucoup de routes sont à 4 ou même 6 voies et toujours gratuites. On voit parfois encore les vestiges d’anciens péages (on rêve de ça en France). Les routes de montagne sont la plupart de temps assez larges pour circuler facilement avec un camping-car sans se faire des frayeurs. Si les ronds-points et les radars sont présents, ils sont moins nombreux, à ce jour, qu’en France.
Durant ce mois de mai, les aires de camping-cars et les campings ne sont pas surchargés, nous n’avons jamais eu besoin de réserver ou de rechercher un autre hébergement. Les week-ends restent un peu plus tendus car les Espagnols sortent beaucoup et envahissent les aires ou même les campings. La meilleure option, que nous avons choisie, est de rester posé le weekend et d’attendre le lundi pour reprendre nos expéditions.
Si en Andalousie nous avions constaté que la nature était souvent souillée par les détritus, la Catalogne s’avère être nettement plus propre. Mais tout n’est pas « rose » 🤥, la Catalogne est une région de cultures de céréales, de fruits et d’élevages. Celle-ci développe, à grande échelle, une industrie d’élevages de porcs en concurrence avec l’Allemagne. Conséquence : les odeurs pestilentielles, soit à cause de la proximité d’une porcherie ou d’épandages réalisés proche des villages. C’est vraiment très désagréable et nous avons dû parfois abandonner l’idée de nous stationner dans certains lieux. De cette industrie, la Catalogne rencontre déjà des problèmes de pollution des nappes phréatiques aux nitrates et autres produits.
La sécurité : Les grandes villes d’Espagne rencontrent les mêmes problèmes que dans d’autres grandes villes d’Europe. A Barcelone ou Gérone des bandes organisées de pickpockets sont présentent sur les grands sites pour détrousser les touristes. Attention aux faux clowns et autres saltimbanques qui profitent de diversions pour visiter les poches ou les sacs. Porter les sacs à dos sur la poitrine est une bonne habitude dans ces lieux bondés. Il ne faut pas trop compter sur les autorités pour prendre en compte les petits larcins.