Playa de Los Cocedores à Calarreona (près d’Aguilas)
Les habitants la connaissent depuis des générations sous le nom de Playa de los Cocedores, la plage des cuisiniers. Ce nom fait référence aux chaudrons installés sur la plage pour cuire l’herbe.
L’alfa, une herbe locale, est cultivée depuis des milliers d’années. Cette plante était utilisée pour la fabrication des sandales, des parapluies, des napperons, des chapeaux, des meubles…. Cette petite plage mesure 150 mètres de bout en bout et forme un demi-cercle ouvert au sud vers la mer. Les promontoires à l’est et à l’ouest protègent la baie de toutes des tempêtes. L’eau est cristalline et peu profonde. A l’extrémité est de l’anse, un espace a été cloisonné avec des pierres pour faire une pataugeoire très abritée. À l’origine, c’était là que les producteurs d’herbe trempaient l’herbe avant de la faire mijoter dans les chaudrons pour la rendre souple.
Les promontoires sont composés de sable pétrifié lors de la période volcanique (plusieurs millions d’années), sable qui n’a pas tout à fait eu assez de temps et de pression pour en faire du grès. Il est doux et facilement érodé, ce qui explique les formes étranges que certaines falaises et piles qui s’y sont formées. Cela a également permis à ces coupeurs d’herbe de creuser facilement des grottes pour les abriter du soleil, d’abriter les chaudrons et d’abriter leurs mules et leurs ânes.
Nous passons la nuit sur le parking très fréquenté par des CC
Geoda de Pulpi (La mine du Pilar)
La géode de Pulpí, également connue sous le nom de géode du Pilar de Jaravía, est située dans la Sierra de l’Aguilón, dans la commune du Pilar de Jaravía, plus précisément à Pulpí, Almería. C’est une géode géante tapissée de grands cristaux de sélénite : une variété transparente de gypse. Elle est située entre les troisième et quatrième niveaux d’exploitation de la dénommée Mina Rica.
Cette énorme géode fut découverte en décembre 1999 par le Groupe Minéralogiste de Madrid. La géode Pulpí est la deuxième plus grande au monde et la plus grande d’Europe. De plus, c’est la seule au monde où la visite est autorisée sans équipement spécial.
La géode de Pulpí occupe une cavité de huit mètres de longueur sur près de deux mètres de hauteur recouverte de grands cristaux de gypse à 60 mètres de profondeur. Son état de conservation est excellent, étant un élément unique au monde en raison de ses dimensions extraordinaires et de la transparence de ses cristaux, dont certains peuvent mesurer 2 mètres de longueur.
Sur les pentes des montagnes de la Sierra del Aguilón, dans les entrailles de la terre, vous pouvez encore voir les installations des exploitations minières qui s’étaient développées du milieu du XIXe siècle à la fin du XXe siècle. La mine du Pilar de Jaravía portait le nom de «Quien tal pensara», également appelée la Mine Rica (mine riche). Après des décennies de fonctionnement, avec la guerre civile, elle cessa de fonctionner.
De sorte que les mineurs n’ont jamais trouvé la géode, car s’ils l’avaient fait, ils l’auraient probablement arasée pour accéder à d’autres matériaux, comme cela s’était produit avec une autre grande dont les restes sont visibles au troisième niveau de la mine.
Nous passons la nuit à proximité à San Juan De Los Terreros face à la mer.
Vera
D’abord construite à l’intérieur des terres sur la colline d’Espiritu Santo, la ville est détruite par un tremblement de terre en 1518. À la suite de celui-ci, elle a été reconstruite sur le site qu’elle occupe actuellement, sous la forme d’un plan rectangulaire avec huit tours et deux portes. Au centre se trouvait l’église paroissiale de l’Encarnación, construite comme une forteresse pour protéger le village contre les pirates. À la fin du XIXe siècle, la ville s’est développée en raison de l’activité minière dans la région, mais elle a ensuite décliné jusqu’à son développement récent en tant que centre touristique.
L’après-midi nous flânons dans les rues du centre-ville caractérisé par un « plan hippodamien » rues principales parallèles exposées à la lumière et les secondaires perpendiculaires. Le centre ville est agréable et propre. Malheureusement comme beaucoup de ville Espagnole ses alentours sont jonchés de détritus.
Depuis 1990, Vera Playa est devenue un important village naturiste (1500 appartements sur la côte).
Nous faisons une pose ravitaillement au LIDL et passons la nuit sur une aire de CC Route de Ronda.
Mojacar
Mojácar est l’une des localités avec le plus de charme de la côte d’Almería. Son architecture traditionnelle aux maisons blanches, ses plages et son paysage sont quelques-uns de ses attraits touristiques.
Mojácar se situe sur une colline sur les contreforts de Sierra Cabrera. Le noyau urbain, d’origine arabe, conserve sa particulière structure de terrasses en escalier et de ruelles en zigzag. Parmi son patrimoine artistique, citons l’église renaissance de Santa María, des XVIe et XIXe siècles ; le château de Mojácar, du XVe siècle ; et la Porte de la Ville et le donjon, seuls vestiges de l’ancienne muraille. Au pied de la localité, se déploient plus de cinq kilomètres de plages magnifiques.
Flâner dans ses rues est un peu sport à cause ou grâce à ses rues pentues. La visite vaut vraiment le détour. Le centre est en perpétuel restauration et est particulièrement animé.
Nous passons une nuit calme sur le parking de la piscine.
Lucainena de Las Torres
Lucainena de las Torres est une commune de la province d’Almería en Andalousie.
Lucainena de las Torres fait partie de l’association « Les Plus Beaux Villages d’Espagne ».
La commune est située dans le nord de la Sierra Alhamilla, à 550 mètres au-dessus du niveau de la mer. La région est bordée par le parc naturel de Cabo de Gata-Níjar, de Sorbas et de la Sierra Cabrera. Ce village est proche du désert de Tabernas (où ont été tournés notamment des westerns mondialement connus).
Ce village pentu, avec sa magnifique église baroque du xviiie siècle, mérite une visite. A 1,5 kms du village se trouve les restes d’une exploitation minière nommée « Los Hornos de Calcination ». Les fours et cheminées ont été restaurées.
Nous passons une nuit calme sur le parking visiteurs. Nous y serons rejoints par 2 autres CC.
Le désert des Tabernas
Le lendemain nous prenons la route vers les Tabernas. Malheureusement le temps est très couvert et gâche un peu les paysages.
Le désert de Tabernas est un désert situé dans la province d’Almería, environ 30 kilomètres au nord de la capitale Almería, dans la municipalité de Tabernas. Il est protégé comme une région sauvage (Parc naturel du désert de Tabernas) depuis 1989, et s’étend sur 280 kilomètres carrés.
Le désert de Tabernas est isolé des vents humides de la mer Méditerranée, dans une zone avec peu de pluie connue sous le nom de Levante.
Le bassin de Tabernas se situe entre 400 et 900 mètres au-dessus du niveau de la mer. La température annuelle moyenne est d’environ 17,9 °. En hiver, les températures descendent rarement en dessous de 0 °C la nuit, alors que les maximums diurnes en été dépassent les 40 °C. Ces caractéristiques sont accentuées par l’effet de foehn.
Le désert est coupé par la nationales A348. C’est sur cette route que l’on trouve les sites touristiques liés à l’histoire du cinéma des westerns spaghettis des années 1970. Malgré que ce site soit protégé, il ne fait pas l’objet d’un entretien exceptionnel. Les détritus le long des routes, les ruines, les bâches plastiques des serres dénaturent les sites. En dehors des quelques sites à touristes, il est difficile de s’arrêter pour admirer le paysage.
Les Alpujarras
Après quelques poses photos des paysages du désert des Tabernas, nous continuons notre route vers les Alpujarras.
Les Alpujarras (ou la Alpujarra) est une région montagneuse, partagée entre les provinces andalouses de Grenade et d’Almería. Elles se situent sur les flancs sud de la Sierra Nevada.
Sur les hauteurs de la Sierra Nevada, la neige témoigne de ses hautes altitudes. Les paysages variés sont magnifiques, les nombreux amandiers en fleurs animent les flans des collines.
Nous passons la nuit calme sur un parking champêtre au pied du réservoir de Béznar. Celui-ci est situé au sud de la région Valle de Lecrin, sur le lit de la rivière Ízbor. Il a une superficie de 170 ha. L’eau qui passe par le barrage va à Motril et Salobreña. Ce réservoir a été créé pour les inondations laminaires et la production d’énergie hydroélectrique.