Fiano Romano
Nous remontons vers le centre de l’Italie par l’autoroute A1 qui nous permet de faire 260 kms en moins de 3 heures, de contourner des grandes villes et de passer à l’écart de Rome.
Nous sommes dans la région de Latium en Italie centrale dont Rome est la Capitale.
Nous faisons une pose à Fiano Romano pour la nuit. En soirée, nous montons au village pour faire une visite qui se révèlera être plutôt rapide. Le village ne présente pas un grand intérêt. Nous passons un nuit plutôt tranquille et sommes réveillés de bonne heure par le bruit infernal de mini-camions poubelles qui viennent vider leurs bennes dans un plus gros camion. On suppose que le ramassage dans les petites ruelles est réalisé avec ses mini-véhicules.
Vitorchiano
Nous reprenons la route pour remonter un peu plus haut dans la région de Latium et nous arrêtons au village de Vitorchiano.
La ville de Vitorchiano est située au pied des monts Cimins et s’étend vers la vallée de la Vezza. Elle est construite sur un massif de pépérin (pierre volcanique grise).
L’une des ressource de Vitorchiano est le pépérin.
En 1990, onze habitants de l’île de Pâques y vinrent pour promouvoir la restauration de leurs célèbres statues, et pour cela taillèrent un moaï coiffé d’un pukao, le tout en pépérin, mesurant six mètres de long et pesant trente tonnes.
C’est le seul Moaï visible en dehors de l’île de Pâques. Le moaï coiffé d’un pukao se trouve sur une place près de l’aire de camping-cars.
Le pépérin
Le pépérin ou la pépérite est une roche volcanique pyroclastique de teinte marron ou grise, qu’on trouve en bloc ou en inclusion dans des laves ou des roches de type tuf volcanique. Ces noms dérivent du latin piper (« poivre »), en référence aux granules brunâtres de verre basaltique, à l’aspect de grains de poivre.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9p%C3%A9rin
Nous visitons le centre historique avec ses rues pentues et étroites et ses bâtiments gris et noirs. Même le soleil refuse de s’inviter dans ses ruelles. Nous avons rarement vu une ville aussi austère et ne nous attardons pas pour vite retrouver l’extérieur de ce centre.
Des aires de camping-cars pas toujours tranquilles
Nous passons une des plus mauvaises nuits de ce road-trip à cause du bruit des routes et surtout à cause de nombreux jeunes qui viennent autour de l’aire, pétarader avec des petites motos et discuter (plutôt crier) pendant de longues heures. Ce type d’incivilités est fréquent en Italie. Le respect d’autrui ne semble pas être inculqué auprès des jeunes. Et que trouve-t-on sur les lieux où ils se regroupent : papiers, bouteilles…
Bagnoregio
Civita di Bagnoregio est l’un des plus beaux villages d’Italie. Le village se trouve au sommet d’un éperon rocheux qui domine deux profonds ravins creusés par l’érosion. Les deux gorges ont des noms très poétiques: le Fossé du Torrent Trouble et le Fossé du Torrent Clair qui enserrent le haut plateau dans leurs bras.
De cette situation géologique particulière naît une menace constante : les glissements de terrain. Les falaises abruptes laissent tomber des blocs de tuf sur lesquels s’appuient des édifices. La situation stratégique et pittoresque, qui à travers les millénaires fit de ce village un carrefour florissant et charmant, pèse désormais comme une épée de Damoclès.
Le village de Civita est accessible seulement à l’aide d’une longue passerelle piétonne qui le relie au village plus récent de Bagnoregio. Par le passé, Civita était le centre et Bagnoregio la périphérie, de nos jours la situation s’est inversée. Civita a seulement une dizaine d’habitants.
Ce charmant village médiéval renferme un richissime patrimoine architectural. L’isolement lui a permis de résister aux intrusions modernes et aux conflits. Malgré son macabre surnom, Civita (la ville qui se meurt) est plus que vivante ! Elle se remplit de visiteurs pendant les saisons touristiques.
L’accès à la passerelle est payant (5€ / pers) et permet de se rendre sur l’éperon rocheux. On accède au village par une forte montée avant d’atteindre la porte. Civita est petit et très bien conservé. Il a fait l’objet de perpétuelles restaurations. En moins d’une heure, nous avons parcouru l’ensemble des ruelles et petites places. Son coté très touristique n’enlève pas de charme à Civita di Bagnoregio avec ses quelques petites boutiques, cafés et restaurants.
Du haut du village, on peut admirer de magnifiques points de vue sur les paysages environnants. Le soir venu, les lumières des villages et des habitations isolées apparaissent de part en part des ravins.
