El Puerto de Santa Maria
Nous prenons la direction de Puerto de Santa Maria qui se trouve dans la baie de CADIX.
La route nous conduit entre des zones de pinèdes et des immenses marais traversés par des routes à quatre voies. Nous choisissons de nous poser sur un parking (Park Paserela) pas très loin de l’embarcadère du catamaran qui nous conduira à Cadix.
Du parking, une passerelle permet d’accéder à la ville El Puerto de Santa Maria. En allant sur la gauche de la passerelle on accède à la gare maritime (compter un bon quart d’heure de marche). La traversée avec le catamaran vers Cadix est d’une durée de 30 minutes. L’arrivée se fait au pied de la ville historique où sont réunis les différents moyens de transports : bus, bateaux et trains.
La ville de El Puerto de Santa Maria, proche de Cadix, est animée, commerçante et présente quelques beaux monuments et belles maisons. Nous aurons une petite heure pour en faire un petit tour avant de prendre le bateau.
Cadix
Fondée il y a plus de 3000 ans par les Phéniciens, Cadix est la plus ancienne cité d’Occident.
Les différents peuples qui s’y installèrent laissèrent leur empreinte culturelle dont l’influence marque encore aujourd’hui le caractère des habitants de Cadix. Cette péninsule, en pleine côte atlantique andalouse, a su conserver un riche patrimoine historique.
Son économie est principalement basée sur l’industrie et le commerce en raison de la présence des chantiers navals et des activités de la zone portuaire. Le tourisme est l’autre principal secteur économique de Cadix, en raison de ses plages, de ses festivals locaux et de l’importance du patrimoine historique dont elle dispose.
Cadix est partagé entre la partie moderne et la partie historique plus authentique, c’est-à-dire celle des vieux quartiers : El Pópulo, ancienne cité médiévale ; La Viña, quartier des pêcheurs et de la « Chirigota » par excellence, ainsi que celui de Santa María, temple vivant du flamenco. Chaque rue a sa propre personnalité. Cependant, la ville a su maintenir une unité architecturale d’une beauté exceptionnelle.
Cadix compte d’importants édifices religieux témoignant de la foi des Andalous.
Pour profiter des plus belles vues sur l’océan Atlantique, rien de tel qu’une promenade dans les jardins de l’Alameda de la Apodaca, le parc Genovés. On y trouve des arbres remarquables. Chaque rue a sa propre personnalité. Cependant, la ville a su maintenir, entre ses différents quartiers, une unité architecturale d’une beauté exceptionnelle.
Cadix est une ville très animée en toute saison. C’est un vrai plaisir de flâner dans ses rues, de se poser à une terrasse et de regarder cette foule hétéroclite où toutes les générations et pays se croisent.
Après avoir serpenté les rues de Cadix nous rentrons à El Puerto de Santa Maria fatigués et décidés à rester coucher sur le parking qui malgré sa situation en ville ne sera pas trop bruyant.
Arcos de la Frontera
Au matin nous partons vers Jerez de la Frontera. Nous en profitons pour faire des courses de ravitaillement. Nous avons choisi de ne pas faire la visite de cette grande ville. Notre prochaine destination sera Arcos de la Frontera à dimension plus humaine. La route menant à Arcos offre des paysages bien plus verdoyant que l’Est de l’Espagne.
Situé dans une position centrale à mi-chemin entre la campagne et les montagnes et traversé par les rivières Guadalete et Majaceite, le territoire d’Arcos présente un mélange de paysages de montagnes et de champs. Du côté des montagnes se trouvent les Réservoirs de Bornos et de Arcos, les deux déclarés Espaces Naturels, pour leurs importantes zones humides.
La ville est placée sur un piton coupé par l’entaille spectaculaire de la rivière duquel il y a une splendide vue panoramique. L’architecture de la ville, avec ses maisons en terrasse, témoigne d’une origine de l’époque musulmane. Le dédale de ses ruelles étroites et en pente , le grand nombre de jolis petits coins et de très beaux monuments font de cette ville un ensemble d’une beauté exceptionnelle dont il faut souligner le Château, l’Église de Santa María de la Asunción et l’Église de San Pedro.
L’après-midi sera consacré à la visite de la ville. Nous passerons une nuit tranquille sur un parking près de l’esplanade en bas du village.
Arcos sera le début de notre remontée de l’Espagne. Nous hésitons sur le trajet à prendre pour le retour, les visites et les étapes à réaliser. Nous commençons à rencontrer des difficultés pour trouver des spots corrects ; campings, aires de camping-cars ou autres.
Coripe
Après Arcos nous prenons la direction de Coripe. La route « Vía Verde de la Sierra » (la Voie Verte de la montagne), est sinueuse et parfois très étroite. Elle nous mène entres collines et ravins qui constituent des paysages magnifiques avec soit des étendues de champs de jeunes céréales puis d’interminables cultures d’oliviers.
Coripe est un petit village situé dans la région de la Campiña aux confins de la province de Cadix. Son paysage est composé de terres destinées à la culture de céréales, d »herbacés et d »oliviers. Le seul monument est l’Eglise St. Pierre.
Pour nous, l’intérêt principal de Coripe sera ses paysages et aussi l’occasion de refaire les vides et pleins d’eau du CC sur sa petite aire bien aménagée.
Après le déjeuner nous prenons la direction de Puebla de Cazalla, une aire de camping-cars très bien côté s’y trouve. Arrivés sur les lieux la déception est de mise. Celle-ci, pas très grande, est complète. Cela ne nous rassure pas pour la suite sachant que l’offre dans cette partie de l’Espagne est sous développée. Nous décidons de passer la nuit à proximité sur le parking avec d’autres malchanceux et cela malgré une route passante.
Ce sera l’occasion de repenser, la suite de notre road trip.
La Guijarrosa et Santaella
Guijarrosa
Petite ville dans la campagne cordouane dont on retrouve des traces avant l’époque Romaine.
Le nom de Guijarrosa ne commence à lui être appliqué qu’après la reconquête chrétienne, en raison, sans aucun doute, de la grande abondance de pierre de quartz qui existe sur tout le territoire. Les terres de La Guijarrosa vallonnées par des collines, dans lesquelles se détachent certaines élévations, qui dépassent rarement 300 mètres d’altitude. La culture des oliviers et des céréales sont aujourd’hui les principales ressources de la région.
Santaella
Située au sud-est de la province, dans la contrée de la Campiña, au beau milieu d’un paysage au relief ondulé où la plupart des terres sont consacrées aux cultures de céréales et d’autres plantes herbacées.
Le village se dresse sur une petite hauteur, ses rues étroites et sinueuses aux maisons traditionnelles partent de l’Eglise de la Asunción et de la Plaza Mayor (Grand-Place) où se trouve la Grande Tour de l’ancien château, l’ancien Hôtel de Ville et les ruines des Murailles Almohades.
Son nom est dérivé de Senticella, diminutif de sentís qui signifie « aubépine ». Santaella dériverait donc de Senticella (mozarabe), lieu couvert d’aubépines.
Nous séjournons quelques jours au camping La Campiña, situé sur la route qui relie La Guijarrosa à Santaella. C’est pour nous l’occasion de passer le weekend et d’avoir un point d’attache pour visiter facilement Cordoue grâce à l’arrêt de bus face au camping. La visite des villages sera rapide et ne présente pas un grand intérêt.